COURS : DE LA SOCIETE INDUSTRIELLE A LA SOCIETE DE CONSOMMATION

Publié le par jp guillerot

DE LA SOCIETE INDUSTRIELLE A LA SOCIETE  DE COMMUNICATION

 

METHODE : le but de ce chapitre est de montrer à l’échelle mondiale le changement économique que va connaître le monde depuis 1945 avec l’avènement d’une nouvelle civilisation à l’aube du XXI°siècle (mondialisation et société de communication). Il faut donc partir de l’économie, voir les conséquences sociales et culturelles. De plus il faut analyser ces changements à différentes échelles : mondiale, régionale, nationale en ayant présent à l’esprit que dans notre monde, tous les espaces ne sont pas au même niveau de développement et de civilisation et surtout que les rythmes du changement ne sont pas les mêmes. Il faut aussi intégrer les connaissances du cours de géo sur la mondialisation et utiliser beaucoup d’exemples sur la France puisqu’on l’étudiera dans un prochain chapitre.

 

 

 Partir des deux photos du livre p. 34 : les voitures empilées du sculpteur français Arman et celle du jeune japonais « branché » avec son portable dans le quartier de la mode et des affaires de Tokyo : tout est dit !

 

INTRODUCTION : le long demi-siècle qui part de la fin de la 2° guerre (1945) à nos jours est marqué par une transformation considérable de la société à l’échelle mondiale. En effet on va passer de l’apogée d’un système productif né avec la révolution industrielle (milieu du XIX° siècle) à la naissance d’un type de société : la société de communication. La mutation, le passage de l’une à l’autre se traduisant par des crises et surtout par une redistribution des espaces et des puissances ainsi que par des modification profondes des modes de vie avec bien sûr des différence selon le degré d’intégration des populations à la nouvelle société. Nous étudierons donc la période des » 30 Glorieuses »,  apogée de l’ancien système, puis le tournant du milieu des années 70 marqué par des crises et des mutations et enfin nous caractériserons la nouvelle société  fondée sur la mondialisation et les communications qui se met en place  à l’orée du XXI° siècle.

 

             I.      Les « 30 Glorieuses » (Jean  Fourastié) apogée de la civilisation industrielle

Intro : Après la seconde guerre mondiale, le monde va connaître 30 années d’une croissance économique sans précédent (merci la guerre !!!), qui va transformer la société et faire entrer une grande partie des populations des pays développés dans la « société de consommation »

A.   Une croissance économique sans précèdent

1) De 1945 à 1975, la production des biens services est multipliée par 3 ; beaucoup de pays développés ont une croissance annuelle de 5 % (du jamais vu) et la croissance du commerce est encore supérieure à celle de la production. Cette forte croissance s’explique par plusieurs facteurs : le rôle du nouveau système monétaire mis en place à Brettons Woods, le GATT  avec les négociations (rounds) qui font baisser les droits de douane.

 

 La demande est stimulée par les nécessités de la reconstruction et le plan Marshall a été bénéfique pour l’Europe de l’ouest ;  et aussi par la croissance démographique d’après guerre (baby boom dans les pays riches  et baisse de la mortalité dans les pays  pauvres), ainsi que par la publicité et le crédit qui font naître de nouveaux consommateurs. .

 De plus la production industrielle se renouvelle grâce au pétrole qui supplante le charbon comme principale source d’énergie et en même temps se développent les secteurs des biens de consommation (automobile, appareils ménagers) ou d’équipement (avions, infrastructures…) et les services santé éducation, loisirs…

Les entreprises multinationales se développent  mais le rôle de l’Etat  est important car les acteurs économiques s’inspirent des idées de Keynes pour qui l’Etat doit intervenir pour régler la croissance, maintenir le plein emploi par un rôle distributif avec le développement des services publiques (« Welfare State » : « Etat providence »)

 

Ainsi malgré l’augmentation de la population, le chômage diminue (plein-emploi) et  le pouvoir d’achat augmente : tout semble aller dans le meilleur des monde !

 

2) Une croissance mondiale : Parmi les pays riches, les 2 vaincus le Japon et la RFA ont les plus forts taux (1p36) revanche économique, mais le monde socialiste (URSS et pays d’Europe de l’est) ont aussi des taux élevés tout comme les pays du Tiers monde dont une grande partie accède à l’indépendance dans les années 60 mais ils ne sortent pas de la pauvreté.

 

3) L’avènement de la société de consommation : Celle-ci  apparaît d’abord aux EU dans les années 50 pour se développer en Europe de l’ouest dans les années 60 mais le monde socialiste et bien sur le Tiers monde sont en  retard ou ne la connaissent pas.

 

 Ainsi la société change dans ses structures : baisse considérable des paysans (primaire)  avec la révolution agricole, maintient du secondaire (l’industrie : l’ouvrier est encore un type social) mais surtout essor du tertiaire (les services de toutes sorte), celui-ci étant marqué par une féminisation de plus en plus grande : la secrétaire, l’infirmière, l’instit !

 

 L’autre transformation qui accompagne ce changement c’est bien sûr l’urbanisation qui change le quotidien et pour faire face à l’exode rural (excellent dessin 4 p38), on construit de grands ensembles dans les banlieues françaises (c’est leur naissance)  ou des lotissements de pavillon  aux EU. Ainsi se forment des classes moyennes (signe irréfutable du développement d’un pays) qui vont de l’ouvrier qualifié aux cadres (dont le nombre explose) qui consomment  de plus en plus et dont la structure de consommation change (3 p 38 et supermarket lady 6 p 39) : plus pour le logement, l’auto, la santé  et les loisirs car la durée du travail diminue et les congés payés augmentent : 3 semaines en 1956, 4 semaines en 1968 ! (En France).

Certes il a bien des laissés pour compte : immigrés qui s’entassent dans des bidonvilles en France, ghettos noirs aux EU mais le mouvement est à l’optimisme et la jeunesse plus nombreuse peut même se permettre le luxe de contester cette société de consommation (mouvement Hippie aux EU, contestation de mai 1968 en F), et donc la crise qui va apparaître en 1974/1975 sera d’autant plus mal vécue qu’elle n’était pas envisagée !

 

          II.      Le tournant du milieu des année 70 : crises et mutations

Le choc pétrolier de 1973 suite à la guerre israélo-arabe du Kippour met fin à la période précédente : la croissance ralentit, l’inflation explose, parfois plus de 10% an), le chômage se développe dans des pays développés alors que le NPIA prennent leur envol et à la même date sans qu’on y prenne garde les ordinateurs entrent dans les bureaux, signe des changements qui s’annoncent. Nous allons étudier cette rupture et ensuite voir comment le monde va se restructurer

Le choc pétrolier de 1973 suite à la guerre israélo-arabe du Kippour met fin à la période précédente : la croissance ralentit, l’inflation explose, parfois plus de 10% an), le chômage se développe dans des pays développés alors que le NPIA prennent leur envol et à la même date sans qu’on y prenne garde les ordinateurs entrent dans les bureaux, signe des changements qui s’annoncent. Nous allons étudier cette rupture et ensuite voir comment le monde va se restructurer

A.   Croissance ralentie et chômage dans les pd

1) Il y a retournement de la croissance : 2,5% en moyenne contre 5% auparavant avec en plus une grande instabilité. Ce sont surtout les secteurs traditionnels qui étaient moteurs dans la période précédente (sidérurgie, textile, construction navale, auto…) qui sont touchés. Ainsi le chômage réapparaît massivement  de 8 à 10% de la population active et si on le conjugue avec une forte inflation, on comprend les conséquences sociales terribles sur la classe ouvrière des pays riches (emplois précaires, apparition de « nouveaux pauvres »…)  de la nouvelle situation. En effet, curieusement la faible croissance (stagnation) va de pair avec une hausse des prix (inflation) ce qui est étonnant  et les économistes appellent cela la stagflation.

2) La faute au pétrole  et aux Arabes ? L’explication qui fut avancée à l’époque apparaît bien simpliste. Certes les chocs pétroliers (1973 x4 ; 1979 : x 2.5) ont augmenté considérablement les prix car le pétrole était devenue la principale énergie et cela a déséquilibré les balances commerciales des pays importateurs tandis que les pays exportateurs regorgeaient de pétrodollars. Mais il n’y a pas que le pétrole .Une crise financière existait depuis 1971 car les EU ont dévalué le dollar et supprimé la libre convertibilité en or : Brettons Wood était mort, et la spéculation sur les monnaies est repartie. Il y a des causes plus profondes comme l’essoufflement des pays qui s’étaient lancés les premiers dans la Révolution industrielle, et la surtout l’amorce de la nouvelle étape industrielle fondée sur l’électricité nucléaire, l’informatique et la révolution des communications.

 

3) Il y a redistribution géographique à différentes échelles : crise profonde en Europe de l’ouest avec remise en cause de l’Etat providence qui croule sous les déficits dus aux indemnités chômage, alors que le Japon et surtout les NPI d’Asie connaissent une croissance élevée grâce aux délocalisations des industries de main d’ouvre des  EU ou de l’Europe de l’ouest. Le monde socialiste s’enfonce lui aussi dans la crise et les pays du tiers-monde qui n’ont pas de pétrole voient leur dette augmenter alors que leur population explose (paupérisation massive)

 

De même à l’échelle des pays il faut souligner le contraste entre les « vielles régions industrielles « (charbon, sidérurgie, textile) qui se meurent (l’ouvrier n’est plus un type social) et les grandes métropoles qui développent les nouvelles industries : technologies de pointes informatiques, communication, biotechnologies. L’Europe de l’ouest semble particulièrement touchée car le modèle de l’Etat providence est remis en cause, alors que le EU réagissent plus vite car ils ont peu de protection sociale et une avance considérable dans les nouvelles technologies.

 

3) Les gouvernements cherchent des réponses à la crise : politiques économiques)  face à l’augmentation du chômage et à l’inflation, les solutions différent. La solution Keynésienne (« de gauche » vise à agir sur la demande en distribuant du pouvoir d’achat (déficit budgétaire) aux plus pauvres pour qu’ils  consomment et faire repartir la production et donc  réduire le chômage. Le Pb c’est que ce pouvoir d’achat a gonflé les importations et tend à augmenter l’inflation. La politique libérale dite de rigueur (« de droite ») vise à augmenter l’offre donc il faut produira moins cher pour être compétitif, ne pas distribuer du pouvoir d’achat  (réduire les alloc chômage) et ainsi l’inflation baissera. Politique appliquée  aux EU et en GB (Miss Thatcher), qui a fait repartir la croissance mais au prix  d’une précarité sociale accrue des plus pauvres. En France, politiques de gauche et de rigueur (Barre puis Delors) ont réussi à limiter l’inflation à partir du milieu des années 80 mais le chômage est resté à 10%un des taux les plus élevés en Europe.

        III.      La nouvelle société de communication

A l’orée du XXI° siècle on assiste à l’échelle mondiale à la mise en place d’une nouvelle organisation du monde comparable à celle de la  1°révolution industrielle au milieu du XIX° : Cette 3° révolution industrielle bouleverse l’économie, les modes de vie d’autant plus qu’elle se développe dans le cadre de la mondialisation : une gigantesque redistribution géographique du monde s’opère.

A.   La » 3° révolution industrielle »

Celle-ci peut se résumer en deux idées : elle fait de nous des êtres « nomades » qui seront bientôt des « mutants » et bien sûr son impact sur la planète est considérable puisque nous sommes 6,6 milliards .


1) Il y a une formidable révolution de l’informatique et des télécommunications née aux EU en Californie dans le années 70 : Si les gros ordinateurs se développent dans l’industrie et les services à partir de 1970 révolutionnant les processus productifs, quelques années plus tard une petit génie  Steve Jobs crée dans son garage le premier ordinateur personnel et sa société (Apple). IBM, 5 ans plus tard lance sans trop y croire le premier portable et en vend 1 million à la place des 2000 prévus puis Bill Gates avec sa société Microsoft fournit les logiciels d’exploitation de ces nouvelles machines. En même temps le Japonais Sony commercialise le premier Walkman qui permet de se déplacer, avec de la musique dans les oreilles et les mains libres, et le premier téléphone portable non militaire apparaît en GB : aujourd’hui 2 milliards d’individus en disposent : 1/3 et c’est le plus grand succès commercial de tous les temps. En 1969 date de l’homme sur la Lune, le véritable progrès est passé inaperçu : l’Armée américaine utilisant une nouvelle technologie inventée par des universitaires américains relie les ordinateurs  de ses centres névralgiques : Internet est né ; il sera perfectionné et en 1991 un chercheur britannique travaillant au Centre Européen  de Recherches nucléaire de Genève invente une langue commune pour le réseau : le World Wilde Web est né. Si on additionne à cela les progrès de l’exploration de l’espace qui permette d’avoir des fusées (Europe, Etats-Unis, Russie, Chine) lanceurs de satellites qui permettent les télécommunications. Ces révolutions font naître un nouvel homo sapiens sapiens, connecté au monde entier par écrans interposés car la robotisation et la mondialisation (usines dans les pays à faible coût de main d’œuvre) ont permis de produire ces nouveaux objets à des prix de plus en plus bas.

 

2) Une autre révolution se développe dans le domaine du vivant (biotechnologies) par l’identification des gênes avec ses multiples applications : pour nourrir les 9 milliards d’hommes que nous seront en 2050 avec  les OGM ; pour guérir les maladies génétiques ; mais aussi pour réaliser le vieux rêve de Frankenstein : faire un homme nouveau issu de manipulations génétiques : la fiction ou le cauchemar peuvent devenir vite une réalité ! (Dolly, gentille petite brebis née en 1996 morte en 2003 est le premier mammifère né sans qu’il y ait eu formation d’un embryon né d’un spermatozoïde et d’un ovule ! Les chercheurs britanniques sont  partis de la cellule d’une autre brebis (Bellinda) et donc Dolly est le clone génétique (même ADN) de Bellinda !

 

3) Il faut bien sûr ajouter le développement de l’électricité nucléaire ainsi que l’essor du solaire et de l’éolien qui répondent de plus en plus aux besoins énergétiques ; mais il faut comprendre l’importance de la révolution du transport de marchandises par bateaux et du transport de voyageurs par avion qui réduisent les coût et facilitent tous les déplacements.

 

 

 

B.   Une économie mondialisée

1) Nous assistons à un bouleversement du processus productif l’entreprise ne fonctionne plus selon la logique du fordisme qui triompha au XX° siècle, elle fonctionne désormais en réseau : ses unités de direction, de conception, de production, de commercialisation sont géographiquement séparées à l’échelle mondiale avec les (multinationales +filiales)  mais elles ont reliées entre-elles par les technologies des transports et de la communication. Les dirigeants agissent à l’échelle mondiale cherchant les espaces les plus rentables.

 2) A l’échelle mondiale on constat l’accélération de tendance lourdes : l’urbanisation 60 % des hommes vivent dans des villes et le nombre des villes de plus de 10 millions s’envole (plus de 30). La transition démographique est largement entamée avec une baisse générale de la fécondité, ce qui traduit un changement de mentalité et  l’entrée dans la modernité(les pays qui l’ont terminé sont des pays riches ou en train de le devenir). La révolution agricole se poursuit et devra nourrir 9 milliards en 2050(grâce aux OGM ?)

3°On constate une réorganisation des puissances : les EU gardent leur pouvoir pour l’instant grâce à leur avance technologique (ils attirent les cerveaux du monde entier, ex le n° 2 de Microsoft est indien et un des deux fondateurs de google est russe…), L’Europe de l’ouest a une puissance de création mais ses efforts sont dispersés et elle voit son modèle social remis en question (les délocalisations des industries de main d’œuvre ont ruiné certaines régions et certains pays comme le GB s’orientent vers une économie de services), le Japon doit faire face aux puissances asiatiques qui ont suivi son chemin (NPIA + Chine) Mais le fait dominant c’est l’émergence de la puissance chinoise (JO Pékin 2008 ce n’est pas un hasard !). Pays atelier certes mais avec une puissance de recherche démultipliée par la démographie et une classe moyenne de 400 millions d’individus bouscule les hiérarchies et les mentalités traditionnelles (Shanghaï en est le symbole). Son excédent commercial en fait l’un des  créanciers des EU. L’Inde connaît un chemin quelque peu semblable même si elle n’a pas choisi d’être l’atelier du monde mais la » silicone valley indienne Bangalore » veut concurrencer la Californie ! Les pays exportateurs de pétrole eux aussi créanciers des EU, investissent dans le monde et préparent l’après pétrole ex Dubaï. La Russie peut compter sur ses ressources énergétiques et minières ainsi que sur ses technologies mais elle est en réorganisation et en crise démographique. Mis à part les PMA, les autres pays du sud connaissent un essor remarquable avec la fin de la transition démographique et l’émergence de nouvelles puissances régionales : le Brésil bien sûr, le Mexique, la République sud africaine et l’Iran. Ainsi le Sud s’il est lié au Nord devient de plus en plus autonome et ses entreprises rachètent parfois celles du Nord ex l’indien Mittal a racheté l’européen de l’acier Arcelor et les fonds chinois ou des pays exportateurs de pétrole contrôlent de plus en plus d’entreprises des pays du Nord.

4) A ces flux financiers et de marchandises, il faut ajouter des flux humains : les migrations nationales (l’exode rural en Chine, Inde, Afrique, les migrations interrégionales (ex des pays musulmans d’Asie ver les Emirats arabes Unis, ou au sein de l’UE..) et les migrations internationales Sud -Nord (frontière mexicaine, interface Afrique- Europe) se multiplient plus bien sûr le « drain-brain » c'est-à-dire la migration des cerveaux du Sud ver s le  Nord. On estime qu’il y aurait 200 millions d’hommes résidant durablement hors de leur pays dans le monde. Alors notre Planète serait-elle devenue un village planétaire comme le prévoyait l’américain MacLuhan en 1962. Ainsi que les flux touristiques qui se mutipliens grâce à la révolution des transports aérien en particulie , ainsi que grâce à l'augmentation du niveau de vie et de l'espérance de vie...retraités voyageurs et demain des dizaines de millions de touristes chinois vont vouloir sortir de l'Empire du milieu !

C.   Une culture et une société mondialisée ??

La puissance économique et le pouvoir d’attraction de la culture occidentale véhiculée principalement par les EU par leurs multinationales d’objets et de services : mode vestimentaire, alimentaire, audio-visuelle, Internet : assis en jeans, des Nike aux pieds devant son ordinateur  Apple ou ou Dell on surfe sur le web grace à Bill Gates pour voir des films avec de jolies blondes…tout en buvant du Coca et en avalant un MC Do ou une pizza livrée ! Caricature ??

Voir cours de géo !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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Composition : De la société industrielle à la société de communication

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